Bonjour,
Modification du montage décrit dans la première partie (le VIC de M. Meyer) pour se rapprocher d'un fonctionnement en "Flyback".
Cette modification consiste à inverser le sens de connexion d'un certain nombre d'enroulements.
- Nouvelle version du schéma d'origine
La modification porte principalement sur le sens des enroulements TX1 et TX5.
Les trois enroulements TX2, TX4, TX5 sont tous en série et dans le même sens, ils sont équivalent à un seul secondaire égal à la somme des trois. Le rapport de transformation de ce montage a été estimé à 1:9 (trois enroulement identique de rapport 1:3). Dans la simulation: j'utilise un rapport de transformation de 1:10.
Le fait de séparer le secondaire en trois enroulements, permet d'obtenir une meilleure tenu du transformateur aux tensions élevées (2kV).
- Le schéma du circuit simulé:
V1 : L'alimentation 12 volts (ex: batterie).
V2 : Le générateur 10kHz (valeur choisie arbitrairement) rapport cyclique 50%.
D2 : Diode d'alimentation du WFC (devra supporter au moins 2kV).
TX1 = L1 ( valeur "optimisée" )
TX2 = L2 = L1 * n^2 (n = rapport de transformation, ici n = 10)
CWFC : Le condensateur équivalent au WFC (c'est la capa des électrodes dans l'eau, ici 155 cm-carré espacées de 2 mm).
RWFC : La résistance équivalente au WFC (choix d'une eau peu conductrice), ici 1Mohms, le courant qui circule ici contribut au bullage (type ???).
Ici, on utilise de l'eau assez pure, simulée par une résistance RWFC = 1 Mohms (valeur mesurée avec les électrodes ci-dessus > 1 Mohms (10^6) ).
J'ai ajouté les composants de commande pour pouvoir faire une simulation du montage.
Dans cette modification : déplacement de la diode D1, qui devient d'ailleur facultative car elle est généralement intégré au MOSFET.
D1 : représente la diode interne au MOSFET (M1), cette diode assure une protection du MOSFET envers les tensions négatives.
M1 : Le MOSFET qui sert d'interrupteur.
Les composants de la simulation sont générique ou "ideaux" (D1, D2, M1 possèdent quelques éléments (resistance, capa) parasites).
Le fonctionnement est celui d'une alimentation à découpage de type "Flyback".
- Simulation 1:- Résultat côté primaire
En bleu : La tension de commande du MOSFET.
En Vert : La tension Drain du MOSFET.
En Rouge : Le courant dans le primaire (L1) du transfo.
Pendant le temps ON du MOSFET: Charge en courant du primaire du transfo, ici jusqu'à 6.3A, cette valeur de courant crête dépend de la fréquence (ou du rapport cyclique) et est déterminée par la valeur de la self primaire du transfo. D2 etant bloquée, ce courant est indépendant des valeurs des éléments connectés au secondaire.
Pendant le temps OFF du MOSFET: L'énergie accumulée dans le primaire est transférée dans le secondaire. Les impulsions de tensions sur le drain de M1 sont l'image de ce qui se passe au secondaire. On remarque les sur-oscillations parasites sur la tension drain du MOSFET (fréquence déterminée par L1 et la capa parasite drain de M1). D2 est passante.
- Résultat côté secondaire:
En bleu: Le courant dans le secondaire du transfo, montre le transfert de l'énergie du primaire vers le WFC à travers la diode D2.
En rouge: La tension aux bornes du WFC.
Pendant le temps ON du MOSFET: la diode D2 est bloquée, la capa du WFC (CWFC) se décharge dans la résistance du WFC (RWFC), ceci peut produire un bullage (faible si de type "Faraday, fort si d'un autre type).
Pendant le temps OFF du MOSFET: la diode D2 autorise le transfert de l'énergie du transfo vers la cellule. La tension aux bormes du WFC va croître à chaque impulsion de courant, la tension crête obtenue dépend des éléments du WFC.
La tension aux bornes du WFC peut monter à une valeur supérieure à 2kV, si l'eau est très pure (RWFC > 1Mohms). Il faudra donc prévoir un système de limitation de cette tension vers 2kV, pour ne pas dépasser les caractéristiques des composants utilisés.
- Simulation 2:
Nous avons juste modifié la valeur de RWFC pour montrer son influence sur la tension de sortie.

On observe qu'avec un WFC présentant une plus grande conductivité (ici 1000 fois plus élevée), la tension aux bornes du WFC est passée à 420 volts max.
Ci-dessous le détail de la répartition dun courant secondaire dans la capa et la résistance du WFC.

On voit très bien qu'une partie du courant secondaire sert à charger la capa. La crête de courant utile au bullage descend à 400 mA, mais cette impulsion de courant utile est alongée par la décharge de la capa.
- Ma conclusion:Ce montage possède un bon rendement énergétique. Il peut servir de base de départ pour des essais où on a besoin d'une tension élevée aux bornes du WFC.
Pour les composants, on pourra utiliser par exemple, pour M1: un MOS-FET 200V 20A, et pour D2: deux diodes rapides 1500V 3A en série.
Pour obtenir ce fonctionnement, il faut utiliser de l'eau présentant une très faible conductivité (ex: eau distillée). L'amplitude de la tension au secondaire permettrait selon certaines personnes de découvrir un autre type d'électrolyse que celle de "Faraday", ceci reste à démontrer par des essais pratiques.
Cordialement
JCV