Bonjour,
Dans la présentation du planning du projet, j'ai inséré deux dispositifs additionnels qui peuvent permettre de favoriser le craquage des molécules et donc d'augmenter la production.
Je décris ici le premier dispositif imaginé.
Le deuxième ne pourra être envisageable qu'une fois le système conçu et opérationnel.Ce principe a parfois été évoqué dans certaines discussions, et j'ai décidé de l'intégrer pratiquement.
Sur une cellule parfaitement isolée, nous appliquons des impulsions de THT afin de "choquer" les molécules et provoquer, de ce fait, le craquage tant attendu.
Le principe appliqué est de rajouter, juste avant l'impulsion de THT, un courant de polarisation aux molécules d'eau afin de favoriser ce craquage.
D'un faible courant, mais qui va permettre d'orienter toutes les molécules dans le même sens.
Et ce courant ne sera activé que pendant la durée des créneaux de commande, créneaux qui "chargent" la bobine
(voir ICI)Ce courant, appliqué donc uniquement pendant la durée du créneau, va en effet polariser toutes les molécules.
A la fin du créneau : fin du courant.
Cette fin de créneau provoque bien sûr un arrêt du courant dans la bobine et une impulsion de THT est générée.
Ce courant n'a nul besoin d'être important, je préconise une centaine de mA max.
MISE EN PRATIQUEDescription, puis ensuite explications...Cela va nécessiter une fabrication un peu différente de la cellule.
Sur trois points :
| PREMIER POINT
Le tube intérieur doit être d'une longueur plus grande que celle du tube extérieur.
Il doit dépasser vers le bas de la cellule d'une longueur d'environ 2 à 3cm.
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DEUXIEME POINT
Inversion des branchements, c'est-à-dire que c'est le tube intérieur qui devient l'anode.
TROISIEME POINT
Seule l'anode sera isolée, elle seule donc recevra la couche de vernis ou de peinture sur toute sa surface.
La cathode, sans couche d'isolation, sera de ce fait en contact électrique direct avec l'eau.
Et pour limiter le fort risque d'oxydation, la cathode pourra/devra être probablement d'un autre matériau que du cuivre. Même les deux tubes peu importe, et quelque soit le matériau, il suffit qu'ils soient métalliques.
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Pourquoi donc ces modifications ?EXPLICATIONSNous devons, pendant un temps déterminé (durée du créneau), faire passer un courant entre les deux tubes.
Mais étant donné que que l'anode (tube intérieur) est totalement isolée par la couche de vernis, il faut utiliser un artifice pour rendre conductrice la surface extérieure de cette anode afin que nous puissions créer ce courant entre l'anode et la cathode.
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Pour ce faire, une feuille d'aluminium est collée sur la surface extérieure de l'anode.
C'est pour cette raison que l'inversion anode/cathode a été effectuée car il sera beaucoup plus facile d'effectuer cette opération sur la face extérieure de l'anode (en roulant le tube sur la feuille d'aluminium) que sur la face intérieure de la cathode.
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Il nous reste ensuite à réaliser les connections :
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La cathode sera reliée à la masse.
L'anode, ou plutôt dans ce cas la feuille d'aluminium, va être reliée à un circuit générateur de courant.
Pour réaliser facilement cette connection, nous rajoutons un collier serflex en bas de l'anode.
Ce collier permettra de réaliser la connection électrique avec l'aluminium.
Et un fil électrique, relié à ce serflex, ira vers l'électronique du générateur de courant.
C'est pour cette raison que la longueur du tube anode a été rallongé de quelques centimètres (pour rajout du serflex).
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LE GENERATEUR DE COURANTNous allons devoir créer un courant entre l'anode (enfin, plutôt la feuille d'aluminium) et la cathode (reliée à la masse).
Le plus simple serait un bête transistor commandé par les créneaux de commande et hop, le tour est joué.
Néanmoins, dans ce cas, nous n'avons aucune maitrise de ce courant.
Car il va dépendre de la résistivité de l'eau que nous avons mise dans le réacteur.
Pour mieux contrôler la chose, ce courant va être généré par un circuit additionnel : un générateur de courant.
Je limite le courant à 100mA.
C'est-à-dire que quelque soit la résistivité de l'eau entre les deux tubes, et d'ailleurs même sa probable variation lors de la production, le courant restera toujours le même.
Ce qui offre aussi l'avantage de ne pas trop consommer pour l'ensemble du système.Le générateur de courant :
Valeurs calculées pour délivrer un courant constant d'environ 100mA entre les deux tubes.
Limites :
- Que la "résistance" de l'eau entre les deux électrodes ne dépasse pas 80 ohms max (sinon, valeurs à revoir bien sûr).
- Que la THT ne soit pas supérieure à 2000v, sinon D4 et D5 sont à changer.Je rappelle que ce dispositif est optionnel.
Sera néanmoins à tester pour constater si augmentation significative de gaz (et il y a de fortes chances).
Et dans l'attente de vos remarques...
@++