Bonjour à Tous,
Encore une me direz-vous ?
C'est vrai que tout le monde a sa carte plus ou moins en tête.
Enfin, pas si sûr.
Je ne parle bien sûr pas de Christophe qui a conçu son électronique à sa manière, en relation avec sa carte Arduino, c'est super.
Bravo !
Pour les autres c'est plus ou moins ce que Cramton, Dave, etc... ont déjà publiés :
Ne voir uniquement que la génération des créneaux jusqu'au mosfet car la partie transfo/cellule importe peu ici.Alors je ne reproche rien à ce schéma, je pense simplement qu'on pourrait l'améliorer.
Améliorer :
- Le mixage trains de créneaux/gate time.
Le gate time bloque directement par le reset le 555 des créneaux, ce qui occasionne toujours un premier créneau beaucoup plus grand (fonctionnement interne du 555, non corrigeable).
Bon, ne pinaillons pas ok, mais si vous opérez avec seulement quatre ou cinq impulsions, pour une fréquence bien particulière, oui, cela peut jouer sur le résultat.
Et parfois, il ne reste à la fin qu'une partie d'impulsion.
Devant être ôtée par un nouveau réglage.
- Ensuite, réglages par quatre potentiomètres... Je vais vous proposer plus simple.
Surtout que le rapport cyclique doit rester de 50/50.
- Et enfin, la commande du mosfet.
Là il faut dire qu'il est difficile de faire plus simple !
Dans ce cas il y a intérêt à ce que le courant ne soit pas trop fort.
Car sinon, votre mosfet va se transformer en convecteur de chauffage avant, parfois, de devoir être changé.
Je vous propose donc une électronique qui devrait corriger ces petits défauts (mais on en trouve toujours
).
Carte génératrice des signaux v1.0
Deux parties : la partie proprement génération des créneaux et la partie commande mosfet.
Génération des créneauxQuatre circuits seulement, facilement logeables sur une plaque à trous pour tests et essais.
U1 génère le gate time et U2 les créneaux du train d'impulsions :
Sorties respectives (pin 3) des deux 555.On s'aperçoit que le branchement de ces timers n'est pas très habituel.
Oui, et encore, certains n'ont probablement pas encore tout vu sur le 555...Un seul potar pour régler et les créneaux ont toujours un rapport cyclique de 50/50.
Qui dit mieux ?
La période peut être calculée
approximativement par
P = 1,48 R CEnsuite les créneaux du gate time (U1) passent par une bascule D (U3:A) déclenchée par les créneaux de U2.
Ceci afin de synchroniser ces deux signaux et éviter d'avoir, soit au début, soit à la fin du train, des impulsions tronquées.
La porte nand U4:B inverse les créneaux avant de les envoyer à l'horloge de U3:A.
Uniquement pour éviter des gliches pendant les commutations.
Le mixage créneaux/gate time est réalisé par la porte nand U4:A et le résultat (trains d'impulsions) envoyé à la commande mosfet.
Nous avons aussi la possibilité de ne générer qu'un train d'impulsions continu c'est-à-dire sans gate time.
Comme avec la méthode de formatage employée par Tom par exemple.
Par l'intermédiaire de SW1 (en réalité, si montage sur plaque à trous, l'interrupteur n'existera pas physiquement, cela sera réalisé simplement par câblage) :
AVEC GATE TIME
| Envoyé au mosfet
|
SANS GATE TIME
| Envoyé au mosfet |
Commande mosfetAvec les transistors de puissance mosfets il est nécessaire de soigner les commutations, c'est-à-dire les fronts avant et arrière du signal, faire en sorte qu'ils soient le plus raides possibles.
Pour le front avant c'est Q2 qui s'en charge, transistor de fort courant.
Et pour le front arrière c'est l'ensemble D2/Q3 qui évacue immédiatement les charges accumulées sur le gate du mosfet.
Bon, je disais l'électronique sur une plaque à trous, mais si un membre, désirant passer à l'action
et utiliser cette électronique souhaite réaliser une carte epoxy, pas de problème, je suis bien sûr partant pour faire le typon.
@++